Andalousie, Catalogne, Madrid, Pays basque…, en à peine quatre mois, sur les dix-sept communautés autonomes que compte l’Espagne, onze ont posé leurs banderilles sur la loi de « rationalisation et durabilité de l’administration locale », signée le 27 décembre 2013 par Mariano Rajoy, le président du gouvernement conservateur. Non que cette rébellion soit fomentée par l’opposition socialiste : sept des régions récalcitrantes sont gouvernées par son propre parti.
En cause, notamment, le retrait de la prévention sanitaire et de plusieurs politiques sociales parmi les « compétences propres » détenues par les municipalités. Appliquant le principe « une administration, une compétence », la nouvelle loi prévoit de les confier, à terme, aux communautés autonomes. Certes, celles-ci pourront encore ...
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