Le phénomène n’est pas nouveau. Dès le milieu des années 80, alors que la décentralisation mène des travailleurs sociaux à quitter la fonction publique de l’Etat, certains abandonnent l’institution pour développer leur pratique en libéral. Ils se heurtent d’emblée à des difficultés administratives : absence de référencement auprès de l’Urssaf ou du fisc, etc.
Ils affrontent également une culture professionnelle qui bannit le mot « libéral ». « L’argent est tabou dans le secteur social », s’accordent plusieurs professionnels interrogés. Tous ont ressenti l’hostilité de certains collègues au moment de prendre leur indépendance. Ils ont dû eux-mêmes ...
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