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Le changement climatique fait peser une lourde pression sur la ressource en eau. Le bassin Adour-Garonne est particulièrement touché par cette menace. A Toulouse, le 2 décembre, le comité de bassin a examiné les conclusions d’une étude prospective à 30 ans, qui montre qu’il est urgent d’agir. L’agro-écologie et les solutions fondées sur la nature sont des pistes importantes.
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Lieu de hautes luttes sur les barrages, de Sivens à Charlas en passant par Caussade, Adour Garonne est un bassin particulièrement sous tension sur la gestion quantitative de l’eau. « Il y a 10 ans, il était impossible de faire dialoguer les pro et les anti-barrages, maintenant on arrive à se parler. C’est un gros progrès », affirme Thierry Suaud, conseiller régional d’Occitanie, membre de la commission transition écologique.
Entente pour l’eau
Pour faciliter le dialogue et anticiper la crise, en octobre 2018, une Entente pour l’eau en Adour-Garonne a été créée. Pilotée par l’Etat, elle réunit l’agence de l’eau et les deux ...