Pourquoi intervenir auprès des personnes, à la rue ou en passe de s’y retrouver, par des actions policières et judiciaires plutôt que par des réponses sociales ? L’exemple typique est celui d’une personne, dont le comportement inapproprié dans l’espace public est signalé plus de soixante fois à la police, qui est détenue plus de vingt fois ou reçoit nombre d’amendes en quelques mois. C’est pour tester des « voies alternatives à un traitement pénal de la misère », analyse Anïk Purenne, sociologue, chargée de recherche à l’ENTPE, que les équipes mobiles de référence et d’intervention en itinérance (EMRII) ont été créées en 2009 par le service de police de la ville de Montréal (SPVM), en partenariat avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du ...
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