Par Monique Clemens
Selon l’estimation de Frédérique Kaba, directrice des missions sociales de la Fondation Abbé-Pierre (FAP), « le mal-logement, en global, c’est environ 7 millions de passoires thermiques et 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique ». La précarité énergétique pourrait-elle, dès lors, constituer une porte d’entrée pour repérer des situations d’habitat indigne, souvent invisibles car tues par leurs victimes, par gêne, honte, peur ou impossibilité d’envisager un changement ? « Pourquoi pas, mais elle ne doit pas masquer la réalité de l’habitat indigne dans son intégralité qui doit traiter tous les fondamentaux du logement, avec notamment l’accès à des installations sanitaires et électriques en bon état et à un nombre de mètres carrés suffisant ...
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J’en profiteRéférences
- Fondation Abbé-Pierre, « Les cahiers du logement », « L’accompagnement des personnes en situation d’habitat indigne - L’exemple d’une démarche globale auprès des propriétaires occupants », septembre 2017.
- Rapport Guillaume Vuilletet, député de la 2e circonscription du Val-d’Oise : « Simplifer les polices de l’habitat indigne - Promouvoir l’habitabilité durable pour tous ».
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