lightpoet
Souvent impopulaire, le péage urbain reste un levier pour réduire le trafic automobile. Pour éviter une levée de boucliers, sa logique pourrait être inversée avec le versement d’incitations financières. Reste à faire évoluer un cadre législatif pour l’heure inadapté. Le ministère des transports y travaille.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
C’est l’un des points de la future loi d’orientation sur les mobilités (LOM) sur lequel le gouvernement a déjà fait connaître ses intentions. Elisabeth Borne souhaite définir un nouveau cadre législatif permettant aux collectivités de mettre en place des péages urbains.
La législation française offre aux agglomérations de plus de 300 000 habitants la possibilité d’installer ce type de dispositif depuis la loi Grenelle 2 de 2010. Mais uniquement à titre expérimental pour une durée de trois ans, et avec une première évaluation dès 12 mois.
Depuis, aucune ville française n’a franchi le pas. La durée de l’expérimentation est jugée trop contraignante. Car instaurer un péage urbain demande des investissements, le plus souvent en contrôle vidéos. Or, ceux-ci sont difficiles à rentabiliser en trois ...