Assistants de service social, assistants maternels, aides à domicile, éducateurs spécialisés, médiateurs, techniciens d’intervention sociale et familiale peuvent être confrontés aux dérives radicales, telles le rejet par certaines communautés, un discours religieux envahissant, le refus des valeurs démocratiques et républicaines. Ils doivent d’ailleurs participer à la lutte contre la radicalisation, détecter et signaler à la plateforme de la police nationale (le numéro vert du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation) les personnes qu’ils considèrent engagées dans un processus radical. Ce qui n’est pas sans inquiéter la Commission nationale consultative des droits de l’homme : « le travail social est subverti par la logique du renseignement », écrit-elle dans un ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteRéférences
- « La prévention de la radicalisation », Guide commun des pratiques professionnelles référentes en direction des acteurs/professionnels des CPRAF, 2019.
- « Le travail social confronté aux dérives radicales, avis de la commission éthique et déontologie du travail social », Haut conseil du travail social, juillet 2018.
- « Avis sur la prévention de la radicalisation », Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), 18 mai 2017, publié au JO le 1er avril 2018.
- « Kit de lutte contre la radicalisation », ADSEA 06.