ville de Reims
Depuis début novembre, la ville de Reims, dans la Marne, teste un passage piéton en 3D pour ralentir la circulation routière. L’expérimentation s’inscrit au sein d’une politique plus globale de sécurisation de la voirie publique aux abords des écoles.
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Après Ísafjörður en Islande, et Ahmedabad en Inde, le passage piétons en 3D débarque en France. Reims teste un prototype depuis novembre 2017 aux abords d’une école primaire. Le principe : un modèle en perspective est dessiné à la craie sur la chaussée, puis ce modèle est peint comme un passage piéton classique. Quatre couleurs sont nécessaires : blanc, gris clair, gris foncé et noir.
« C’est le jeu de couleurs et de lignes de fuite qui crée un effet de lévitation des bandes de la chaussée », précisent Alain Bertolotti, directeur de la voirie et Romain Piatkowski, chef du service voirie.
En ville, plusieurs conditions doivent être réunies pour que la technologie marche : tout d’abord, la voirie doit être assez large (minimum 6 m). De plus, le revêtement doit être neuf, et la voie doit être ...
Oser appeler « technologie 3D » des effets de peinture sur la chaussée c’est vraiment enfumer la clientèle et s’engraisser sur le dos de la sécurité des usagers et la gestion des deniers publics. Et le lire prouve malheureusement que ça fonctionne dans le terrain de la sécurité routière où la raison d’Etat a chassé les experts. Parmi les principes de la signalisation : la cohérence et la valorisation. Ce qui est mal pensé se paie au prix fort, ici, ailleurs, ou plus tard. Peignez des cochons roses, la 2D suffira et ça fera ralentir aussi…