crédits : Eau&Rivières de Bretagne
Après deux ans de travail et pas moins de 4000 articles analysés par 40 experts français, la nouvelle expertise scientifique collective pilotée par le CNRS avec l’Ifremer, l’Inra et Irstea dresse un état des connaissances sur l’eutrophisation des eaux continentales et marines. Et dégage de potentiels leviers d’actions pour les pouvoirs publics.
Ma Gazette
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On croyait avoir bien cerner l’eutrophisation anthropique, cette indigestion des écosystèmes aquatiques provoquée par les apports d’azote et de phosphore qui se manifeste par des marées vertes sur les littoraux et par des blooms algaux dans les lacs et rivières, délétères pour la biodiversité et parfois toxiques. Mais ce phénomène s’avère en fait plus complexe et multiforme qu’il n’en n’avait l’air. C’est le message qu’a fait passer la nouvelle expertise scientifique collective (ESCo) présentée le 19 septembre dernier par le CNRS et ses partenaires, Ifremer, Inra et Irstea en réponse à la commande des ministères de l’écologie et de l’agriculture soutenue par l’Agence française pour la biodiversité (AFB). Une commande initialement motivée par des litiges autour de ...