Flickr / crédits : Arnaud Buissou - MEDDE / SG COP21
Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a prononcé son premier discours dans l’hexagone à l’occasion de la semaine du développement durable. En parallèle, le décret d’attribution a été publié au JO. Le nouveau ministre hérite d’un large éventail de missions.
Ma Gazette
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Notre-dames-des-Landes, le nucléaire, les OGM… autant de dossiers « sensibles » que va devoir gérer le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. En dehors de la gestion de ces « gros » dossiers, on en sait finalement encore très peu sur la feuille de route du ministre d’Etat. Quelles seront ses relations avec les collectivités ? Que va-t-il advenir des financements accordés jusqu’à présent aux territoires ?
Interrogé le 28 mai par le JDD, Nicolas Hulot s’est positionné comme l’héritier de la politique de transition énergétique initiée par le gouvernement précédent, se désignant comme « le gardien du temple » de [cette] loi ». Avec une nuance toutefois : le ministre a mis un point d’honneur à mettre en avant la dimension de « solidarité », inhérente selon lui aux valeurs de l’écologie.
(Re)définir les priorités
Une idée qu’il a réaffirmée lors de son premier discours lors de l’ouverture de la semaine du développement durable, le 29 mai 2017 à Paris. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si son ministère comporte à la fois les termes « d’écologie » et de « solidarité » dans son intitulé. « Le développement durable, c’est un enjeu environnemental, mais aussi un combat de société », a rappelé le ministre.
Celui-ci a également tenu à mentionner, dans son discours, « les précaires énergétiques, et ceux de la mobilité », qui « n’ont pas le choix », que ce soit parce que « pendant des années, ceux-ci ont été encouragés à acheter des voitures avec des moteurs diesel », ou bien ceux qui, faute de moyens suffisants, vivent dans des passoires énergétiques.
Précaires ou bien lotis, une chose est sûre : le nouveau ministre va devoir agir avec et surtout « pour » les territoires. Le décret d’attribution paru au JO du 25 mai 2017 le confirme, puisque l’éventail des compétences accordées à son ministère est large :
- Protection, police et gestion des eaux ;
- traitement des déchets ;
- lutte contre le gaspillage alimentaire ;
- réduction des nuisances sonores ;
- prévention des risques majeurs d’origine technologique ou naturelle ;
- « préservation de la qualité de l’air, sûreté nucléaire…
Autant de priorités mises en avant par le gouvernement Macron, et au sein desquelles les collectivités sont en première ligne.
Le gros du travail est à venir
A titre d’illustration, le chantier de la rénovation thermique des bâtiments s’annonce particulièrement laborieux, puisqu’il a fait l’objet de promesses ambitieuses de la part d’Emmanuel Macron pendant sa campagne. Mais sur ce dossier précisément, Nicolas Hulot va devoir œuvrer en binôme, puisque le décret précise que le ministre de la transition écologique et solidaire élaborera, « conjointement avec le ministre de la cohésion des territoires, […] les règles techniques, y compris thermiques, relatives à la construction des bâtiments et des ouvrages de génie civil ». Les deux ministères devraient donc travailler de concert sur ce chantier ambitieux.
Enfin, l’autre chantier à venir du quinquennat, celui des transports, fait l’objet d’un ministère à part entière. C’est Elisabeth Borne, ancienne présidente de la Ratp, qui en a pris la tête.
Le décret détaille toutefois que le ministère de l’Ecologie aura pour sa part la charge d’élaborer « les politiques de sécurité des infrastructures routières et de réglementation technique des véhicules », ainsi que « la politique d’intermodalité et veille[ra] en particulier au développement des plates-formes multimodales ferroviaires, fluviales et portuaires ».
Reste à savoir sous quels délais les réformes seront mises en œuvre. Mais Nicolas Hulot semble déterminé : « nous [le gouvernement précédent, NDLR] avons déjà fait énormément de choses. Nous en ferons encore beaucoup », a-t-il assuré.
Bonjour , pour la transition energetique , pouvez vous me dire a partir de quels materiaux sont fabriquées les batteries des VL electrique? et d’ou proviennent ils ?
Alors que l’on pourrait avoir XXX camions en moins sur nos routes avec le canal a grd gabari , et bien non Mr le president Gel ou suspend le projet , et c’est inadmissible .Je reviens sur ces fameuses VL electrique , pour qu’elles fonctionnent , il faudra tjrs de l’electricité ? et ou irons nous la chercher ? Qui et comment allons nous les recycler ? Dans quelques années ça fera comme pour le Diesel , on va encore nous bourrer le mou en nous disant qu’il faut rechanger de voiture car on ne sait plus quoi faire des Batteries ??????