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48 000 : c’est le nombre de décès prématurés imputables à la pollution de l’air en France. Afin réduire cette hécatombe, le ministère de l’environnement a présenté mercredi 9 mai un plan de réductionsdes émissions de polluants atmosphériques. Ses objectifs ont été fixés dans un décret publié le lendemain et les mesures pour y parvenir décrites dans un arrêté.
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La France pourrait-elle passer du statut de cancre à celui de bonne élève en matière de qualité de l’air ? C’est en tout cas, le but du Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa) rendu public par le ministère de l’environnement le 9 mai dernier. Il comporte un décret, publié au journal officiel le 11 mai, qui prévoit des objectifs chiffrés de baisse des rejets à horizon 2020, 2025 et 2030. Deux ans ! C’est l’avance que prévoit ce plan sur les objectifs de diminution de la pollution de l’air, fixés par une directive européenne du 17 décembre 2016. Il envisage par exemple une baisse de 50 % des émissions de dioxyde d’azote (NO2) dès 2020, par rapport à ceux de 2005. « Cet objectif me paraît réaliste, car les émissions de la ...
