Compte Flick de Viaggio Routard
Certains arrêts utilisés par les opérateurs privés manquent de confort. Mais est-ce aux collectivités territoriales de mettre la main au portefeuille ?
Ma Gazette
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En créant les autocars privés de longue distance, la loi « Macron » du 6 août 2015 n’a pas réglé la question de leurs arrêts, renvoyant celle-ci à un décret ultérieur. Qui se fait attendre. Pendant ce temps, les voyageurs doivent parfois patienter sous la pluie, dans des arrêts dénués d’abris, de bancs, de toilettes…
Une enquête réalisée par l’opérateur Flixbus en avril auprès de 40 000 clients révèle une insatisfaction à l’égard de certains arrêts, en particulier en Ile-de-France. Ainsi, la gare routière de Massy-Palaiseau arrive en queue de peloton, alors que celles de Grenoble et de Toulon caracolent en tête. Mais cette étude est à nuancer à plusieurs titres.
Vide juridique
Bon nombre de villes desservies par Flixbus, Ouibus ou Transdev, disposent d’une gare routière qui offre, en général, tous les services requis. L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), qui recense ces arrêts, indique dans son rapport annuel de 2016 : « Les opérateurs de ...
Oui, il serait normal que les opérateurs participent au financement de l’infrastructure. Les collectivités n’ont pas demandé un arrêt des cars Macron. De plus elle ne sont pas rémunérées sur le prix du billet. Enfin, il est peu probable qu’elles retirent un quelconque bénéfice au niveau du commerce local.
Pour ce qui est des gares « SNCF », il faut savoir que les toilettes « publiques ne sont pas accessibles sauf à payer quelques dizaines de centimes et ceci même pour les voyageurs munis de billets; ce qui est déjà tout à fait anormal.