Comment demander à un patient ne parlant pas le français d’expliquer précisément ses douleurs ? Comment le rassurer et le soigner efficacement ?
Pour l’anglais, l’espagnol ou l’allemand, il y a toujours des personnes capables de jouer les traducteurs. Mais ce n’est pas le cas pour d’autres langues moins usitées. En travaillant la nuit aux urgences, Marion Verdaguer, infirmière du CHU de Rennes (1), s’est rendue compte combien il était difficile de poser un diagnostic sans outils adaptés quand il s’agissait de personnes étrangères.
« On se servait de Google Translate mais ce n’était pas très pratique. Je me souviens un jour avoir lu dans un dossier la mention «Interrogatoire impossible, barrière de la langue». Aux urgences, nous n’avons malheureusement pas le temps de passer une demi-heure à ...
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