Le thème de votre conférence de rentrée était virage social ou simple détour. Qu’en est-il ?
Je dirais plutôt qu’il s’agit d’un détour. La première année du quinquennat, le discours entretenait la confusion entre assistance et assistanat, le social représentait « un pognon de dingue » pour pas grand-chose, puisque la France comptait 3 millions de chômeurs et près de 8 millions de pauvres.
Depuis, il y a une inflexion du président de la République qui n’essaie plus de culpabiliser les demandeurs d’emploi et parle d’inverser la logique générationnelle de la pauvreté.
Sur certains sujets, les mesures sont intéressantes et positives : les crèches, l’école maternelle, le petit-déjeuner gratuit dans certains quartiers, la cantine à 1 euro. Mais il faudra s’assurer que les engagements seront tenus ...
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