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Si les collectivités sont aujourd’hui tenues de rechercher des économies, l’optimisation de la gestion d’un parc de véhicules passe aussi par la prise en compte des impacts environnementaux. Plan de renouvellement, choix des motorisations, modalités de gestion doivent s’inscrire dans une politique globale des déplacements.
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Par Joël Graindorge, DGST
Le gestionnaire du parc de véhicules dans une collectivité doit répondre à une première préoccupation : la durée de renouvellement des véhicules. La tendance est souvent de les conserver sur une durée longue (huit à dix ans minimum) au prétexte que la dépréciation de la valeur d’un véhicule est le premier poste financier. Ce constat doit être relativisé car il convient de raisonner en termes de TCO.
À ce sujet, l’OVE publie chaque année son « TCO scope » qui confirme (pour 2016) que la dépréciation du véhicule constitue bien en moyenne 41,4 % de la charge pour un véhicule léger et 49 % pour un utilitaire. Mais l’optimisation du TCO doit aussi prendre en compte la valeur résiduelle sur le marché de l’occasion. Elle est très faible à partir de sept-huit ans alors que dans le même temps, les coûts de réparation et d’entretien augmentent.
De plus, l’offre ...
