L’idée est née au Québec en 2000 : proposer à des jeunes en errance un travail alternatif payé à la journée (Tapaj), sans contrat, sans prérequis, pour les remobiliser progressivement vers l’emploi tout en luttant contre leurs addictions. En 2008, ce programme séduit Jean-Hugues Morales, à l’époque éducateur spécialisé au Comité d’étude et d’information sur la drogue (CEID) de Bordeaux (1).
Malgré les craintes de précarisation supplémentaire du travail, et le refus des partenaires institutionnels, la mairie de Bordeaux accepte de soutenir le projet. Tapaj est lancé en 2012, puis devient un réseau national en 2014.
Travail à l’heure
Le principe est simple : on propose à ces jeunes de travailler quatre heures sur un chantier à raison de 10 euros nets de l’heure, qu’ils reçoivent en fin ...
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