L’embrasement nous guette comme à Vigneux-sur-Seine (Essonne) en septembre dernier. Les débats sur les aides personnalisées au logement (APL) et la politique de la ville, qui représente 0,1 % du budget de l’État, démontrent notre aveuglement doctrinal. Il faut à nos banlieues un plan d’investissement massif dans l’immatériel pour que chacune et chacun maîtrisent les moyens de se prendre en main.
Commençons par les inscrire à l’agenda politique avec un ministre de plein exercice qui en sera responsable devant la Nation. Il s’attaquera à cinq priorités, sur cinq ans, avec un budget de 5 milliards d’euros (0,5 point de CSG). C’est la règle des « trois cinq », ou le plan de la dernière chance.
L’éducation, d’abord civique, avec un enseignement renforcé assorti de sorties dans les lieux ...
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