« Quand il n’y a pas de logement, on ne peut pas faire de l’action sociale » considère Vanessa Lucadou, directrice du centre communal d’action sociale de Goussainville (Val-d’Oise). Elle déplore de ne pas pouvoir travailler suffisamment sur le parcours résidentiel : « on travaille à partir de ce qui est disponible et non en fonction des besoins ! ».
Or, à Goussainville, rien n’est facile : le territoire se caractérise par un marché du logement très tendu (4 % de vacance contre 8 % en moyenne nationale), un taux de logements sociaux élevé à 60 %, une population précaire, peu formée et à faibles revenus (26 % des habitants sont en situation de pauvreté à 60 % du revenu médian et 18 % au chômage).
Fracture territoriale
La situation n’est toutefois pas exceptionnelle. Elle illustre le constat de ...
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