Métropole de Lyon/Arnaud Hauteroche
Pour éviter trop de report de circulation en centre-ville, la majorité des travaux de maintenance et de mise aux normes se font la nuit, en maintenant le trafic dans un tube.
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Jusqu’à cette année, il était d’usage de fermer totalement le tunnel de Fourvière (Lyon, Rhône) – qui voit transiter 110 000 véhicules chaque jour – la nuit pour réaliser les travaux.
Evolution des pratiques
Face à la complexité de la mise en œuvre de cette solution qui implique la coordination de cinq gestionnaires d’infrastructures différents (gestionnaires d’autoroutes, État, Métropole) et à la grogne des riverains des axes sur lesquels se replient les automobilistes, la Métropole a fait évoluer ses pratiques. Sans compter que, jusqu’en 2018, le tunnel du périphérique nord est en travaux, ce qui reporte du trafic sous Fourvière.
Désormais, le tunnel de Fourvière passe donc en mode bidirectionnel dans un tube, pendant que les ouvriers s’affairent dans le second. « En 2014, nous avons fermé le tunnel quarante nuits, cette année il sera accessible en mode bidirectionnel huit à dix nuits et il sera totalement fermé six à huit nuits », calcule Guillaume Mazzolini, directeur d’exploitation ...