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Le taux de collecte des textiles, encore très faible, doit être augmenté, et les quantités de déchets incinérés ou enfouis diminuées, ces matières étant recyclables. Cette démarche s’adresse aux collectivités disposant de la compétence « collecte des déchets » et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire qui peuvent en profiter. La collecte s’organise sur le territoire, en passant des accords de gré à gré, un marché public, un appel à projets, voire une délégation de service public.
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« Il était temps que les collectivités s’intéressent à ce gisement, dont la collecte est encore souvent très mal organisée. Pour que cela fonctionne bien, elles doivent être au cœur des dispositifs », estime Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce.
De fait, sur le terrain, cette collecte est loin d’être optimisée. En milieu rural ou urbain très dense, on trouve des zones peu dotées de points d’apport volontaires (PAV) alors que sur d’autres zones, il existe de véritables batailles de « chiffonniers » pour accéder au gisement.
« Les textiles sont des déchets »
La multiplication des acteurs n’améliore pas la situation et a plutôt tendance à brouiller le message envers les citoyens, qui ne savent plus à quel « conteneur » ...