Comme beaucoup de ses homologues, l’hôpital de Perpignan génère de la souffrance au travail. Une enquête interne menée en 2016 a confirmé les résultats du premier « baromètre social » réalisé trois ans auparavant. Malgré son attachement à l’institution, « plus de la moitié du personnel exprime une dégradation des conditions de travail ainsi qu’une dégradation des relations hiérarchiques » et 35 % souffrent d’un « réel stress professionnel », révèle l’enquête, qui souligne « un manque de reconnaissance et des difficultés de communication. »
Sans fard
Devant l’ampleur du mal-être, la direction du centre hospitalier a décidé d’engager une démarche de prévention. Et c’est ainsi que Christine Goze (1), infirmière depuis 1989 dans l’établissement, chargée de la consultation de tabacologie puis ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteRéférences
- Michel Gollac et Marceline Bodier, « Mesurer les facteurs psychosociaux de risque au travail pour les maîtriser », rapport du collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail (avril 2011).
- La grille d’évaluation des RPS publiée par l’INRS.
- Diplôme d’université RPS : comprendre et agir pour améliorer la qualité de vie au travail (université Montpellier III).
Thèmes abordés