Par Thomas Roby, consultant, groupe Eneis
La PMI peut-elle encore être pensée comme un service à vocation universaliste ?
Anne Alauzen : Il serait même nécessaire de la renforcer et de la valoriser politiquement au plan national. Notre système de santé a deux assises, l’une préventive et l’autre curative. Aucun acteur public, parapublic, associatif ou privé, n’a cette adaptabilité et cette attention pour la prévention. Si l’on ampute un peu plus la prévention précoce, on creusera le fossé entre les populations les plus vulnérables et celles qui ont les ressources financières ou personnelles pour faire face à des difficultés, sans parler des dépenses de sécurité sociale épargnées du fait de la prévention. Dans une société qui évolue vers toujours plus de réactivité, de performance, de ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés