WWF
Alors que les principaux émetteurs traînent des pieds pour maîtriser leurs émissions de gaz à effet de serre, alors que chaque effort supplémentaire est au mieux une goutte d’eau dans l’océan, l’action locale est-elle encore utile pour lutter contre le changement climatique ? Sans aucun doute.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
À quelques mois de la conférence de Paris, les négociations climatiques piétinent. Sur 195 États invités, une petite minorité a pour le moment publié des engagements clairs dont certains manquent clairement d’ambition. Le principal pollueur de la planète, la Chine, n’est pas prêt à enclencher la marche arrière. Le pays du soleil levant a annoncé un pic de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030. Les États-Unis, son dauphin, ambitionnent quant à eux de réduire leurs émissions de 27 % d’ici 2025 par rapport à 2005, ce qui correspond à une baisse de 10 % par rapport à l’année de référence onusienne (1990). Ces objectifs ne suffiront pas à limiter le réchauffement global à 2 degrés, chiffre qu’il faudrait pourtant ne pas dépasser pour éviter un dérèglement de la planète. L’Union européenne est plus volontaire. Sauf qu’elle n’est plus responsable que de 10 % des émissions anthropiques. Ses territoires doivent-ils réellement se sacrifier pour les ...