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Les punaises de lit ayant envahi deux immeubles nantais – une propagation sans précédent –, Nantes habitat a dû faire appel à une entreprise spécialisée pour « nettoyer » 200 logements. Avec la mondialisation touristique et la baisse du niveau de nocivité des détergents, ces insectes résistants occupent un boulevard qui les mène jusqu’à notre peau, dont elles raffolent...
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Elles sont, assurent les spécialistes, très endurantes. Les punaises de lit n’ont pas la mauvaise réputation des hideux cafards qui déambulent dans nos cuisines mais elles piquent, se nourrissent du sang humain ou d’animaux domestiques, et savent trouver refuge dans des recoins avant de revenir régulièrement à la charge.
Rue du Québec, au nord de Nantes, les habitants de deux tours ont éprouvé ce régime dictatorial de la piqûre, pendant deux ans, et ont été obligés d’en référer aux bailleurs afin que ces derniers endiguent un phénomène en progression constante. « Parmi ces 199 logements, 10 % étaient très fortement infestés, 30 à 40 % n’avaient rien. Le reste, 50 à 60 %, un peu ou moyennement », précise Gérard Allain, responsable de l’agence Cartier à Nantes habitat qui gère ces deux tours. Comment expliquer une si facile propagation ? « Les punaises semblent s’être répandues par les parties communes et les gaines techniques », ajoute le responsable.
La société nantaise Bug Busters, en ...