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La ministre de l’Ecologie a fait annuler l’interdiction des feux de cheminée dans l’agglomération parisienne qualifiant cette mesure de "ridicule". Or de nombreuses études montrent que le chauffage au bois est une source majeure de pollution par les particules. Même à Paris.
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Anne Hidalgo, maire de Paris, fourbit ses armes contre la pollution de l’air. Elle présentera son plan de lutte aux élus de la capitale les 9 et 10 février prochains. Sera-t-il question de chauffage au bois ?
Une combustion incomplète
« Ridicule ». C’est l’adjectif choisi par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, pour qualifier l’arrêté interdisant les feux de cheminée dans l’agglomération parisienne, texte qu’elle a fait annuler fin décembre. Cet arrêté qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2015, avait été pris dans le cadre du second Plan de protection de l’atmosphère (1) d’Ile-de-France (IDF), approuvé en mars 2013.
Ce plan prévoit 11 mesures réglementaires et notamment de « limiter les émissions de particules dues aux équipements individuels de combustion du bois ». Et pour cause : la fumée qu’ils produisent contient plusieurs composés polluants, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le benzène, les fines particules (PM10, PM2.5)… Et en IDF, ce mode de chauffage contribue à hauteur de 23 % aux émissions totales de particules PM 10, soit autant que le transport routier. Les cheminées représentent près de la moitié de ces émissions.
Dans un foyer ouvert, la combustion se fait de manière incomplète et produit beaucoup de particules. Les nouveaux appareils qui rebrûlent les fumées, en émettent 100 fois moins, ou encore 30 fois moins qu’un poêle à bois ou un insert installé avant 2002.
La moitié des installations sont défaillantes
7,4 millions de ménages français, soit 27 %, se chauffent au bois (2) et produisent ainsi 18 % des émissions ...
bonjour,
comme vous le dites : les installations sont défaillantes … il faut donc faire en sorte qu’elles ne le soient plus.
cela ne veut pas dire de coller un label qur les produits en augmantant leur prix de 30%, cela veut dire pouvoir exiger à n’importe quel moment une attestation d’entretien du dispositif et de mettre en place des contraintes de maintenance du matériel (du style controle technique auto – sans pour cela coller une oblgation tous les 6 mois … pour des raisons de gains dans les caisses de l’Etat … ).
Cela devrait éviter une interdiction stupide …
Ah … au fait … avec le cassoulet en ce moment … je risque de nuire à la couche d’ozone en produisant du méthane … vais je être sanctionné ?