Ni éponge, ni roc insensible, la bonne distance en matière de management serait l’empathie mais dans son sens noble, à savoir la compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu, voire de ses croyances par exemple. Bref, arriver à se mettre à la place de l’autre sans perdre de vue la vôtre et les objectifs de service fixés
Ma Gazette
Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée
Il arrive un moment dans toutes fonctions d’encadrement, où le leadership ne suffit pas. Et cela, même si vous estimez gérer les situations grâce à votre charisme naturel. Certains, craignant de dévoiler une part d’incompétence, fondent carrément leur management sur la terreur. Ils sont engoncés dans des principes « distance, autorité, fermeté, ordres ». D’autres, conscients de toucher des limites, endossent maladroitement le rôle du bon copain ou de la bonne copine au risque de perdre toute crédibilité ensuite.
L’empathie : force ou faiblesse ? – Dans l’esprit de beaucoup de cadres, de managers, de directeurs, être empathique relève de la gageure, ou pire encore, d’un aveu de faiblesse. Être empathique dans son management, c’est s’ouvrir à l’autre, l’observer, l’écouter. L’effort est parfois consenti chez quelques recruteurs, le temps d’un entretien, mais il doit se poursuivre dans le temps. Comment, en effet, garantir une communication optimale avec ses collaborateurs si le ...