Francois-Xavier Lemoine - Bouygues énergies & services
De l’application de produits phytosanitaires à l’inspection technique de bâtiments et ouvrages d’art, les usages du drone se multiplient. Dans les esprits, ces petits hélicoptères télécommandés perdent leur statut d’engin de guerre ou de jouet, et gagnent en crédibilité.
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Quelques mois après Amazon, Google s’est à son tour laissé séduire par la livraison par drone. Avec son prototype, la société californienne a effectué une trentaine de tests grandeur nature en Australie. Mais les géants de l’Internet ne sont pas les seuls à miser sur ces engins. En France, la fédération professionnelle du drone civil évalue à près de deux cents le nombre d’opérateurs qui possèdent un manuel d’activité particulière (MAP), « document nécessaire à tout usage professionnel du drone ».
Travail rapide et précis – Bon nombre de ces entreprises voient bien au-delà de la logistique urbaine. « Le drone n’est qu’un moyen, on peut tout imaginer », estime Grégory Roux, fondateur d’Aerotec Solution. La société monégasque MC-Clic a développé un drone phytosanitaire capable de pulvériser un traitement biologique anti-charançon dans le cœur des palmiers grâce à un laser de visée… Avec un temps d’intervention record : une heure par arbre contre deux jours en moyenne si l’on ...