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Les collectivités qui détiennent des oeuvres d’art dans leur espace public sont confrontées à la délicate question de leur entretien. Une activité qui se fait en concertation avec l’artiste par le biais de la signature d’un contrat ou d’une convention, mais où chaque protocole est particulier.
Ma Gazette
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En 2008, le coup de gueule de Daniel Buren contre l’État, constatant le manque d’entretien de ses colonnes dans la cour du Palais Royal à Paris, avait fait grand bruit. L’installation d’oeuvres d’art dans le domaine public est souvent l’initiative d’élus, généralement passionnés, qui souhaitent modifier l’image de leur collectivité, en faisant la part belle à l’art contemporain.
La grande difficulté de ces politiques culturelles pour les services techniques est que l’artiste a, la plupart du temps, une liberté totale pour réaliser son oeuvre. C’est à la collectivité de relever le défi technique lié à l’intégration de l’oeuvre. Acheminer et sceller une sculpture en acier de plusieurs dizaines de mètres de haut, installer du « mobilier urbain artistique », placer une maison dans le ...