Ma Gazette
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La communauté d’agglomération de Montpellier, passée fin 2001 de 15 à 38
communes, ne comptera plus au 1er janvier 2004 que 32 membres. Le préfet de
l’Hérault, Francis Idrac, a autorisé six communes (1), dont trois sont
contiguës à Montpellier, à rejoindre un autre groupement, comme le
permet l’article 64 de la loi urbanisme et habitat. « L’ancienne loi donnait
la priorité à la cohérence du territoire, la nouvelle privilégie la volonté
des communes, argumente Francis Idrac. Et la loi la plus récente l’emporte
sur la plus ancienne. » Georges Frêche, maire de Montpellier et président de
l’agglomération, dénonce pour sa part une loi « ad hominem », « conçue pour
s’appliquer à Montpellier ». Il annonce son intention d’attaquer la décision
du préfet, estimant le nouveau périmètre « non pertinent », et mise à terme
sur une nouvelle évolution législative. « Ce qu’une loi a fait, une autre
loi pourra le défaire », promet-il. Le départ des six communes réfractaires
enlèvera à l’agglomération montpelliéraine 10 % de sa population (41.000
habitants sur 413.000) et 15 % de ses recettes de taxe professionnelle. Il
la privera aussi de son aéroport, situé sur la commune de Mauguio.
(1) Mauguio, Saint-Aunès, La Grande-Motte, Saint-Clément-de-Rivière,
Saint-Gély-du-Fesc et Teyran.