Ma Gazette
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404 kilos : c’est la quantité annuelle d’ordures ménagères que générera un Français en 2008
si sa production de déchets parvient à se stabiliser d’ici là. Sur les dernières années, elle avait tendance à augmenter d’environ 1 % par an. Le " plan d’action pour la prévention de la production des déchets", rendu public le 11 février par Roselyne Bachelot, vise à enrayer cette progression continue : il s’agit de " découpler la croissance du volume des déchets de la croissance des activités économiques ".
L’effort mobilise en premier lieu l’industrie et le marketing. Suremballages, mini-doses, produits jetables, sacs de caisse
semblent plus présents dans les grandes surfaces (et dans les poubelles) que les "éco-produits ", d’impact environnemental limité. Pour les courriers non sollicités (40 kg/an/foyer), les collectivités sont en passe d’être partiellement déchargées du coût de traitement. A partir du 1er janvier 2005, les producteurs d’imprimés publicitaires devront financer la fin de vie du produit (à hauteur de 10 centimes par kilo). Un dispositif " stop pub" doit en outre limiter le champ des destinataires de journaux gratuits : les diffuseurs s’engageraient à ne pas déposer de liasse dans les boîtes aux lettres arborant l’auto-collant " non, merci ".
L’Etat est appelé à montrer l’exemple, en diminuant sa production de déchets de 5 % par an sur cinq ans. A cette échéance, il devra recycler 60% des papiers blancs. Rien n’interdit aux collectivités locales de réduire leur propre production de déchets et d’y inciter leurs administrés : incitation fiscale, compostage à domicile, tri des achats (avant celui des déchets)
Un sujet qui reste à défricher et sur lequel l’association Amorce lance un appel à idées.