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Repoussé à quatre reprises depuis la fin de l’année dernière, le plan climat 2003 devrait finalement être annoncé fin juillet, a assuré lundi le ministre de l’Ecologie, Serge Lepeltier, démentant un report après les vacances annoncé par le ministre délégué à l’Industrie.
Un cafouillage dont le plan climat n’avait guère besoin: depuis sa mise sur les rails, près d’un an s’est écoulé, et d’arbitrages en arbitrages il était devenu si squelettique que Roselyne Bachelot, alors ministre de l’Ecologie, avait refusé de l’annoncer au début de l’année.
Initialement intitulé "Plan climat 2003", le nouveau plan devait remplacer en novembre 2003 le "Plan national de lutte contre le changement climatique (PNLCC)" de janvier 2000.
Il doit permettre à la France de remplir ses engagements découlant du protocole de Kyoto, un accord international de réduction des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le plan doit s’attaquer principalement aux deux secteurs dont les émissions polluantes s’envolent: le bâtiment et surtout les transports.
A son arrivée au ministère, Serge Lepeltier s’est engagé à muscler la partie transports du plan climat et à l’annoncer "avant l’été". "Le plan climat est arbitré", assure-t-il.
Il devrait comporter le bonus malus destiné à sanctionner les propriétaires de véhicules polluants. Le gouvernement a présenté le projet à Bruxelles la semaine dernière, et a reçu un écho positif.
Reste à convaincre les parlementaires.