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Un rapport publié mercredi par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France préconise d’investir 250 millions d’euros dans la création d' »unités opérationnelles de secours ferroviaires », capables d’intervenir, notamment, en cas d’incendies de trains dans un tunnel.
Ce rapport – intitulé « Analyse raisonnée des sinistres ferroviaires en milieu ouvert et fermé » – cite en exemple la Suisse et l’Allemagne, où les sociétés de chemin de fer ont elles-mêmes acquis des « moyens opérationnels lourds » pour répondre aux problématiques posées par certains sinistres.
« A titre d’exemple, indiquons que la gare de Zurich dispose d’un corps de sapeurs-pompiers ferroviaire comprenant environ 50 hommes et d’un train d’extinction et de secours dont le délai de mise en oeuvre opérationnelle est inférieur à 15 minutes », relève ainsi l’étude.
Le groupe de travail « sécurité dans les tunnels » de la FNSPF a analysé les « retours d’expérience » de 79 accidents de train, dont 23 en milieu fermé, survenus à travers le monde depuis 1957.
Ses auteurs estiment qu’il conviendrait de créer en France 50 unités opérationnelles de type « secours ferroviaires », pour un « investissement global » de 250 millions d’euros. Ils proposent que 25% du financement soit à la charge des Services départementaux d’incendie et de secours et 75% à la charge de la SNCF, sur la base d’une taxe spécifique appliquée aux titres de transport.