Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Une campagne de dégraffitage des façades privatives par hydro-gommage a été lancée par la ville de Limoges, à titre expérimental, dans trois secteurs particulièrement touchés. Les premiers résultats étant apparus concluants à l’Observatoire de la propreté, cette initiative sera étendue à un secteur plus large. Les immeubles taggés seront recensés par les agents municipaux. Le service du patrimoine contactera les propriétaires pour leur proposer un nettoyage gratuit, selon certaines conditions (graffiti visibles depuis le domaine public et situés à moins de 3 mètres de hauteur). Il leur sera demandé en contrepartie d’autoriser par écrit la ville à faire intervenir une entreprise spécialisée et de s’engager à déposer plainte. Un crédit de 150 000 euros a été inscrit au budget 2004 pour cette opération qui s’accompagne d’une collaboration avec la justice. La commune va mettre en place un dispositif de réparation pénale, également à titre expérimental. Dès cet automne, les auteurs de petits délits pourraient, en effet, être condamnés à nettoyer les graffiti des bâtiments de l’OPHLM.