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La pollution émise par Orly représente l’équivalent de la moitié des oxydes d’azote du périphérique parisien, le premier axe routier d’Ile-de-France, estime l’organisme de surveillance de la qualité de l’air Airparif, dans une étude publiée jeudi.
L’aéroport a un impact sur la pollution de l’air en Ile-de-France, mais il est « noyé » dans celle des axes routiers majeurs (A6, A10, A106 et A86) aux alentours, estime l’étude, conduite sur 120 sites dans un rayon de 5 km autour d’Orly, entre janvier et mai 2003. La zone étudiée concerne 1 million d’habitants d’Ile-de-France.
Le trafic aérien représente 4% des émissions régionales d’oxydes d’azote (dont 1% imputable à Orly), estime Airparif. Les mesures ont porté particulièrement sur les oxydes d’azote, liés principalement aux transports.
Orly est le deuxième aéroport français derrière Roissy en termes de passagers transportés (22,5 millions de personnes en 2003). En comparaison, les émissions de Roissy avaient été estimées par Airparif comme étant 30% supérieures à celles du périphérique.