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Quelque 250 sapeurs-pompiers, policiers, médecins du Samu, fonctionnaires de la préfecture et de la Ddass ont participé lundi soir à un exercice visant à tester leur réactivité lors d’une attaque chimique dans le métro de Lille.
Le scénario de cet exercice NRBC (Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) prévoyait qu’une valise abandonnée sur un quai d’une des stations du métro, à Lomme (Nord), explose, laissant échapper un gaz, qui se révélait être, après analyses, de l’ypérite.
L’ypérite provoque des lésions cutanées importantes, notamment au niveau de l’appareil respiratoire, ce qui peut mettre en danger la vie des personnes touchées.
Une cinquantaine d’élèves de l’Ecole nationale de police de Roubaix (Nord) ont joué le rôle des victimes, attendant les secours dans la station, avant d’être emmenées à l’extérieur dans une sorte de tente pour y être décontaminées.
L’exercice, qui ne prévoyait pas la mise en place d’un poste médical, ni le transport des victimes vers des hôpitaux, visait à tester la chaîne des secours et l’utilisation du matériel et vérifier la réactivité des équipes et de la chaîne de commandement.
Il a notamment permis de constater une lacune dans l’équipement des sapeurs-pompiers. La majorité d’entre eux ne portait pas de gants, alors que ceux-ci s’avèrent indispensables pour éviter toute contamination, a expliqué le préfet chargé de la sécurité, Roger Marion.
Le ministère de l’Intérieur a recommandé l’organisation en 2004 de ce type d’exercice dans les départements et agglomérations possédant un réseau de transports en commun souterrains, selon la préfecture