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Les quatre régions de la façade atlantique ont plaidé à Nantes, cinq ans après la marée noire provoquée par l’Erika, pour une meilleure coordination des moyens de lutte anti-pollution, une anticipation des risques et la reconnaissance du coût écologique.
Les régions ont aussi fait un point sur l’état de la procédure judiciaire avec un procès pénal attendu en 2006 où doivent être représentées 60 parties civiles et dans lequel 19 personnes physiques ou morales sont poursuivies dont Total.
Les quatre régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine (concernée par la catastrophe du Prestige principalement) ont annoncé leur volonté « de peser sur la réglementation et les procédures d’urgence pour protéger leur littoral ».
Les collectivités locales touchées par les marées noires de l’Erika et du Prestige sont réunies au sein d’une association « Ouest littoral solidaire ».
Le milliard d’euros avancé par les collectivités publiques ne prend pas en compte les incidences écologiques sur la faune et la flore. Ainsi, selon l’Ifremer, entre 80.000 et 150.000 oiseaux marins ont été victimes de la pollution générée par le naufrage de l’Erika en décembre 1999.
Les associations de protection de l’environnement insistent aussi sur les dégâts qui ont été commis par le nettoyage qui nécessite la mise en place une véritable coordination des moyens en cas de marée noire et de se doter d’outils favorisant l’anticipation de ce type de catastrophe.