Ma Gazette
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Au cœur de la transition écologique, la gestion des déchets est une composante importante de l’économie circulaire. Ce modèle émergent vise l’utilisation efficace des ressources et la valorisation des produits pour en faire des matières premières secondaires. Il suscite de fortes attentes et implique une redéfinition rapide de nos modes de fonctionnement.
Sita (20 000 collaborateurs, 400 unités industrielles, groupe Suez Environnement) valorise en France chaque année 11,4 millions de tonnes de déchets, l’équivalent d‘un tiers de la production des ménages. L’héritière de la Société industrielle de transport automobile, créée en 1919 sur l’activité de collecte , a aujourd’hui axé son activité vers le tri et la valorisation, qui pèsent aujourd’hui un tiers de son chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros, contre 5% en 2004.
L’entreprise entend fermement poursuivre dans cette direction qui, engagée plus fortement au niveau national, permettrait d’aller un cran plus loin dans l’économie circulaire.
Nous y parviendrons collectivement en France, en favorisant les pratiques de tri par la multiplication des exemples de tarification incitative ou, plus généralement, de pratiques innovatrices, par l’accroissement de la demande de matières premières secondaires en favorisant les produits issus du recyclage, et par des investissements qui permettront la modernisation des centres de tri et la consolidation des filières de valorisation, dans un contexte de fiscalité stable et incitative à moyen terme, avec une gouvernance équilibrée des filières, l’ouverture et le soutien des débouchés.
Un tel élan garantirait l’entrée de plein pied dans un régime permanent d’économie circulaire, à l’instar d’autres grands pays en Europe tels que les Pays Bas ou le Royaume Uni qui ont fait des choix volontaristes en associant tous les acteurs de ce changement.
SITA s’engage aux côtés de la FNADE (Fédération nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement) dans une proposition d’avenir pour le marché du recyclage et de la valorisation des déchets en France et le développement de l’économie circulaire, avec des effets visibles et positifs, et en tout premier lieu, la création d’emplois non délocalisables et une ré-industrialisation des territoires.
Osons l’économie circulaire vraiment! C’est l’un des enjeux de la Conférence Environnementale, dont la deuxième édition se tient dans quelques jours.