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Le président du Conservatoire du Littoral et des rivages lacustres, Didier Quentin, attend de l’Etat des ressources pérennes et dédiées. Si ce principe avait été fixé lors d’un CIADT en septembre dernier (qui lui avait accordé en outre une dotation exceptionnelle de 8 millions d’euros), les modalités n’ont pas été fixées. Or, les défis qui attendent le Conservatoire, qui fête cette année son trentième anniversaire, sont considérables. « Dans les 15 ou 20 ans qui viennent, des millions de Français vont se déplacer du Nord ou de l’Est vers la mer. Dans le même temps, beaucoup de Britanniques ou d’étrangers renchérissent par leurs achats le coût du terrain, c’est pour nous un défi considérable », a souligné Didier Quentin, présent, le 2 juin, lors du Conseil de rivage Manche-Mer du Nord. « Il faut avoir une ressource affectée et durable, de manière à ne pas être obligé de quémander chaque année », poursuit l’élu charentais. Le président du Conservatoire veut maintenir le rythme des acquisitions annuelles autour de 2500 à 3000 hectares. L’objectif initial du Conservatoire de maîtriser un tiers sauvage du littoral, soit 200.000 hectares, est aujourd’hui atteint pour un tiers (soit 11%). « Nous avons décidé de reporter cette échéance de 2030 à 2050 », explique Didier Quentin.