L’enneigement artificiel des pistes de ski, qui se développe à un rythme soutenu, est très gourmand à la fois en énergie et en eau. Il impacte également les milieux naturels, notamment par la création de retenues pour stocker l’eau. Pour éviter les conflits d’usage, une démarche originale a été menée en Isère.
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Conçu au départ comme une mesure d’adaptation ponctuelle à l’insuffisance d’enneigement conjoncturelle ou localisée, l’enneigement artificiel est apparu en France il y a trente ans et son essor réel a moins de quinze ans. Selon le rapport du CGEDD de 2009, il concerne « environ 20 % de la surface des pistes, et ce chiffre augmente régulièrement et assez rapidement. Sur les pistes ainsi traitées, la neige skiable est apportée à peu près pour moitié par les enneigeurs ».
La puissance totale installée atteignait 262 MW en 2008, ce qui représentait une consommation annuelle de 140 GWh, sans compter l’énergie nécessaire aux ...