Marais, tourbières, prairies humides, ripisylves… mais également récifs coralliens, mangroves et herbiers marins d’Outre-mer. Entre terre et eau, ces milieux naturels d’une grande richesse écologique se caractérisent par une biodiversité faunistique et floristique exceptionnelle. Alors que la convention de Ramsar fête ses 40 ans, maintenir ces zones humides dans un bon état de conservation et de fonctionnalité reste un enjeu majeur pour répondre aux objectifs de préservation de la biodiversité et d’atteinte du bon état écologique des masses d’eau pour 2015.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
De Ramsar 1971 à Natura 2000
Écologiques (régulation des crues et des étiages, épuration des eaux), paysagers, sociaux et économiques (élevage, pisciculture, chasse, tourisme), les intérêts des zones humides sont multiples. La chasse (99 % des zones), devant la pêche professionnelle et de loisirs, l’agriculture et le pâturage sont les principales activités pratiquées sur ces territoires. L’Observatoire national des zones humides (ONZH), animé par le service Observation et statistiques de l’environnement (SOeS) et créé en 1995, dénombre 152 sites en 2007, couvrant 2,4 millions d’hectares en métropole.