Considérées comme les plus dégradées de France, les deux copropriétés de Clichy-sous-Bois font l’objet d’un protocole exceptionnel pour sortir de la « spirale du désastre ». Eau chaude, chauffage, isolation des bâtiments, redressement financier des copropriétés, lutte contre les « marchands de sommeil » : le chantier est (très) vaste…
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Le constat est bien connu et Olivier Klein, maire PS de Clichy-sous-Bois, en parle sans biaiser : « spirale du désastre », « urgence sociale et sanitaire ». Les plans de sauvegarde n’y suffisent plus et le protocole d’accord partenarial signé récemment entre l’État (à travers ses agences, l’Anru et l’Anah), la région, le conseil général de Seine-Saint-Denis et la ville a pour objectifd’inverser la tendance. Son montant financier reste encore flou, de 60 millions d’euros selon la région à 100 millions d’euros d’après la ville.
77 % des locataires sous le seuil de pauvreté
Il est vrai qu’il y a tant à faire sur ces copropriétés bâties entre 1966 et 1969 par l’architecte Bernard Zehrfuss, composées respectivement de 875 et 647 logements répartis sur huit ...