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Risques de crues, pollution et qualité de l'eau... Il a beaucoup été question de l'eau sous toutes ses formes et ses usages cette semaine dans la presse.
Changer d’air – L’étude, présentée notamment par Le Parisien, se veut inédite : selon Atmo Occitanie, les habitants de la région toulousaine respirent quotidiennement des perturbateurs endocriniens et des PFAS en particulier. C’est ce qui ressort des recherches effectuées en 2023 et 2024 qui, pour la première fois, ont effectué des mesures de présence de ces perturbateurs endocriniens (PE) sur cinq des dix sites régionaux. Sur les 192 molécules recherchées dans l’air occitan, 47 pesticides, 50 PE et 10 PFAS ont été retrouvés. Ces données restent cependant très locales, les chercheurs rappelant qu’il n’y a pas de suivi simultané de ces polluants à l’échelle nationale.
Sortie de Seine – Comment Paris réagirait en cas de crue centennale ? C’est ce qu’a cherché à comprendre la préfecture de Paris avec de nombreuses organisations institutionnelles cette semaine au cours d’un exercice de simulation de crue de la Seine. France Info explique ainsi que les services de l’Etat, des collectivités locales, la RATP et Enedis ont été amenés à tester leur capacité d’alerte et de sauvegarde de leurs infrastructures. Simulation de crise, opérations de pompage d’eau, installation de murs anti-inondations sont aussi au programme de cet exercice grandeur nature. L’article rappelle aussi qu’un tel scénario de crue est jugé « crédible » et que près d’un million de Franciliens se retrouveraient alors les pieds dans l’eau.
Histoires d’eau – A quoi ressemblent les investissements des collectivités locales dans le secteur de l’eau ? Ce sont les réponses que vise à apporter une étude de la Banque des territoires (à consulter en ligne) basée sur la commande publique entre 2019 et 2024. Si le niveau d’investissement reste stable (5,3 milliards d’euros par an), on note une hausse des marchés publics de prestation d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre, signe d’un réel besoin d’accompagnement, en particulier pour les projets de préservation de la ressource en eau. L’étude souligne également que la suspension de l’obligation du transfert de compétence des communes aux EPCI devrait confirmer la concentration des acteurs du marché.
La couleur de l’eau – Alors que de nombreuses questions se posent sur la qualité de l’eau potable en France, les associations Générations Futures et Data for Good publient une carte interactive de la ressource en eau qui s’appuie sur les données disponibles provenant des contrôles sanitaires effectués par les agences régionales de santé. Actu Environnement explique que le site « Dans mon eau » présente ces données sous la forme d’une carte de France émaillée de codes couleurs en fonction de la qualité de l’eau soumise à la présence, ou non, de pesticides, nitrates, chlorure de vinyle monomère ou de PFAS.
Se connecter – Comme l’explique le site Acteurs publics, le premier Baromètre collectivités et numérique de l’association Déclic (qui réunit les opérateurs de services publics numériques des communes) montre que seules un quart des communes ont une feuille de route numérique. La sensibilisation et la formation des agents font notamment partie des gros points noirs montrés dans cette étude. Dans le détail, 80% des collectivités ont un plan d’action RGPD mais seules 26% ouvrent leurs jeux de données en open data. Le document se veut aussi très précis quand il détaille l’utilisation des solutions logicielles.
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Le site Batiweb présente le projet de restauration d’une abbaye datant de 649 après J.C.
Des cheveux pour empêcher la pollution de la mer par des mégots ? C’est l’expérimentation, racontée par 20 Minutes, que mènent actuellement des communes de Normandie.