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De nombreuses communes rurales pratiquent des coupures d’éclairage public. L’initiative interpelle. Les objectifs sont louables (économies d’énergie, limitation de la pollution visuelle…), mais posent des questions sur la nature de l’action publique.
Ma Gazette
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Le coût de l’éclairage public est élevé (48 % des consommations d’électricité). Mais une commune disposant d’une centaine de lampadaires ne réalise chaque nuit que 10 euros d’économies. L’éclairage public serait d’une utilité relative : étions-nous si peu avertis pour ne pas voir qu’il s’agissait d’un luxe ? Exploiter les routes, écoles, bibliothèques… a aussi un coût : les ferme-t-on pour autant ?
La France compte 9 millions de points lumineux. En réduisant le temps d’utilisation, on en diminue le retour sur investissement tout en continuant à supporter amortissements et charges d’exploitation. La mise à l’arrêt des installations constitue donc une dépréciation de l’investissement, une remise en cause de décisions passées, pourtant pas totalement infondées, a priori. L’argument de ...