Groupe Territorial
La recherche des substances dangereuses dans l’eau a connu plusieurs périodes depuis 2003 avec la montée en puissance des connaissances, des méthodes d’analyse et la réglementation européenne. Ces premières campagnes permettent désormais d’engager une nouvelle étape dès 2018 pour rechercher les micropolluants significativement présents dans les eaux brutes ou traitées des stations d’épuration. Une note technique en date du 12 août 2016 encadre le nouveau dispositif.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Par Guy Delorne, directeur des services techniques
Contexte et enjeux environnementaux
Obligation de la directive-cadre sur l’eau
L’action nationale Recherche des substances dangereuses dans l’eau (RSDE) a été la transcription de la directive n° 2000/60/CE du 23 octobre 2000 dite directive-cadre sur l’eau (DCE) qui visait à mieux connaître les substances dangereuses rejetées dans l’eau pour renforcer la protection de l’environnement aquatique par des mesures ciblées. L’objectif est de réduire progressivement puis supprimer les rejets, émissions et pertes des substances dangereuses et reconnues prioritaires dans le milieu aquatique. Ce sont treize substances dangereuses prioritaires (comme le mercure, le cadmium, et les nonylphénols), et vingt substances prioritaires (comme le chloroforme, le diuron, l’atrazine, le plomb, le nickel, le benzène). Il s’agissait également des micropolluants de la liste issue de l’annexe X de la DCE. Cette action RSDE visait également à participer à l’atteinte des objectifs du plan national d’action de réduction des substances dangereuses (PNAR).
Après une première période de 2003 à 2007, un rapport final portant sur les installations classées pour la ...