« Toutes les communes doivent pouvoir rêver de recevoir le Tour de France. » Sous-entendu, même les plus petites. Responsable des relations extérieures à la direction du cyclisme d’Amaury Sport Organisation (ASO), propriétaire de la Grande Boucle, Cyrille Tricart y veille particulièrement. Cette année, plus de la moitié (17) des 30 villes françaises de départ ou d’arrivée comptent moins de 10 000 habitants. Contre 9 l’an passé. Dans le lot, des cas à part bien sûr comme le Mont-Saint-Michel et ses 44 résidents, site majestueux du grand départ ce 2 juillet, Vallon-Pont d’Arc où se situe la réplique de la grotte de Chauvet, sans oublier quelques stations renommées de sports d’hiver, des Alpes, des Pyrénées ou du Massif Central.
Pour bien d’autres, dépourvues d’accroche touristique majeure mais ambitieuses sur ce plan, il a d’abord fallu s’extirper de la masse des 250 collectivités qui postulent à chaque édition. Ensuite, s’acquitter des droits d’entrée fixés à 65 000€ HT pour un départ et 110 000€ HT pour une arrivée. Cyrille Tricart ajoute qu’« il convient d’ajouter au moins la même somme en dépenses annexes »: communication, aménagements divers (salle de presse, parkings…), protection civile, barriérage sur 4 km, branchements nécessaires à la fourniture d’eau et/ou d’électricité, remise en état… « Il aurait été impensable de s’aligner sans le soutien du Conseil départemental du Cantal et celui de la Communauté de Communes du bassin d’Aurillac (CABA) », résume Michel ...
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