ICM Architectures
Les objectifs de réduction de la consommation d’énergie ont impliqué une étanchéité plus importante des bâtiments. Mais cette priorité s’est faite parfois au détriment de la qualité de l’air intérieur. L’aération et la ventilation se situent à la croisée de ces deux enjeux majeurs, mais leur rôle capital est pourtant encore bien souvent négligé.
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Troubles respiratoires, asthme, risque de cancer, bronchites, etc. Les risques sanitaires des polluants de l’air intérieur, qu’ils soient d’origine chimique, biologique ou physique, sont maintenant bien identifiés. Le coût de cette pollution est évalué à 19 milliards d’euros par an.
Pour y remédier, la loi Grenelle 2 de 2010 impose une surveillance périodique de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP). Cette surveillance devait commencer au 1er janvier 2015 par les crèches et les écoles maternelles.
Néanmoins, en 2014, devant l’inquiétude des maires, le ministère de l’Écologie a décidé de reporter cette obligation au 1er janvier 2018. À cette date, un plan de surveillance devra être mis en place dans ces établissements et également dans les écoles élémentaires.
Le dispositif initial a été allégé : les mesures systématiques ne sont plus obligatoires (mise en place des moyens de prévention). L’évaluation des moyens d’aération peut être effectuée par ...