CLER
Le CLER, réseau pour la transition énergétique, a publié vendredi 12 février 2016 un « rapport d’enquête » sévère à l’égard du programme Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) lancé par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal. Cette association regrette qu’il ait été mené « dans la précipitation », sans vision territoriale à moyen terme. Le texte distribue quelques bons points – le « volontarisme affiché par l’Etat » ou l’octroi de subventions. Mais surtout, des mauvais points : une « approche fourre-tout » et une vision à court terme. Nous avons interrogé le responsable de l’étude, Yannick Régnier.
Ma Gazette
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Votre rapport de 17 pages ressemble fort à un réquisitoire contre la politique de « mise en mouvement des territoires » chère à Ségolène Royal, dont les Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) sont en quelque sorte l’emblème …
Ce texte est le fruit d’une enquête menée auprès des membres du réseau Tepos et il reflète à la fois le regard du CLER et le ressenti d’élus et de techniciens des 25 collectivités qui y ont répondu. A la lecture de leurs commentaires, on se dit qu’avec un montant aussi important – 250 millions d’euros à ce jour, près du double à terme – mis à disposition des territoires, on aurait certainement pu accomplir des choses plus intéressantes.
Plus précisément ?
Tout n’est bien sûr pas négatif. La stratégie coup de poing ou commando revendiquée par la ministre a permis de communiquer sur le rôle des territoires dans la transition énergétique : il n’est qu’à voir la multitude d’articles publiés par la presse quotidienne régionale (PQR) à chaque signature de convention par Ségolène Royal en personne, puis sur des actions financées par le programme TEPCV. Ceci est positif et a même pu ...
