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Les stations d’épuration sont les premières consommatrices d’énergie des communes et représentent le cinquième de leur consommation d’électricité. Cette tendance s’accélère même, car les contraintes de plus en plus sévères sur la qualité des rejets s’accompagnent d’une augmentation des dépenses énergétiques.
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1. Bien choisir sa filière
Les filières à filtres plantés sont celles qui nécessitent le moins d’énergie. Elles peuvent donc parfaitement convenir pour les petites communes rurales qui disposent de l’espace nécessaire pour ces filières extensives.
En second, la station à boues activées est la moins énergivore (3,2 kWh/kg de DBO5). Les microstations sur cultures fixes et les réacteurs biologiques séquentiels (SBR) arrivent ensuite.
Enfin, les bioréacteurs à membrane (BRM) consomment environ deux fois plus qu’un procédé à boues activées (6,8 kWh/kg de DBO5), à cause de l’injection d’air nécessaire au décolmatage des membranes. Ils doivent donc être choisis dans des cas précis pour répondre par exemple à une exigence de qualité des ...
