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Pour les collectivités, la question des micropolluants est pour l’instant difficile à prendre en compte. Comment détecter et évaluer ces molécules, dont la grande majorité n’est pas réglementée ? Les scientifiques travaillent actuellement au développement de protocoles d’analyse, avec comme enjeu fort, la priorisation des micropolluants à suivre.
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Pesticides, hydrocarbures, détergents, médicaments, métaux lourds… Les micropolluants sont présents partout. Sous ce terme générique, on regroupe toutes les substances naturelles ou de synthèse susceptibles d’induire des effets négatifs sur les organismes vivants à très faible concentration (microgramme ou nanogramme/litre), en raison de leur toxicité, de leur persistance, de leur bioaccumulation. Ces effets sont cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR), perturbateurs endocriniens, etc.
Quelles substances prioriser ?
Depuis 1930, la production mondiale de produits chimiques a été multipliée par 400. Ce qui fait que 100 000 substances sont aujourd’hui commercialisées en Europe. Parallèlement, alors que dans les années 1980, les capacités analytiques des laboratoires ...