Barrages, seuils, recalibrage… toutes ces altérations physiques des cours d’eau entraînent de multiples impacts négatifs, tant écologiques qu’hydrologiques. La restauration de l’hydromorphologie des cours est devenue une priorité pour atteindre le bon état écologique exigé par la directive-cadre sur l’eau (DCE). Parmi les objectifs, 2 000 ouvrages doivent être aménagés ou supprimés d’ici 2015. Ces aménagements se heurtent à de multiples difficultés (propriétés privées, manque de porteurs de projets et d’ingénierie, etc.). Pour y remédier, plusieurs outils ont été développés.
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L’artificialisation des rivières : première cause du mauvais état écologique
Outre la qualité biologique et physico-chimique des cours d’eau, la restauration physique s’impose aujourd’hui comme la nouvelle priorité pour atteindre le bon état écologique. Inscrit dans la DCE, les lois Grenelle et dans les Sdage, l’objectifest d’atteindre 66 % des cours d’eau en bon état en 2015. « Avec la mise aux normes des stations d’épuration, la pollution organique a chuté d’un facteur dix. Cependant, la microfaune n’a pas regagné le milieu aussi vite qu’on pouvait le prévoir. L’atteinte au bon état écologique est ...